Le Voyage. La Vie. La Nostalgie.

Franck Scuotto
8 min readSep 14, 2019

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Réflexions sur les bons cotés et mauvais cotés du Voyage.

La vie est étrange parfois…

Un jour, et ce pendant de nombreuses années, vous vous dites que vous adorez voyager, voir “ailleurs” ce qu’il se passe, découvrir de nouvelles choses.

Et un autre jour… de nombreuses années plus tard, en regardant une photo de votre cousine et de votre cousin, qui n’ont quasiment jamais voyagé, vous vous dites que le voyage a aussi de mauvais cotés…

Pourquoi est-ce que je vous parle de cela?

Je suis originaire de Rueil-Malmaison, en région parisienne, et avec mes parents, j’ai eu l’occasion de passer de magnifiques moments, non seulement dans notre ville à Rueil ; mais aussi en Italie, à Naples et Rome, en Espagne, à Barcelone, en Angleterre à Londres, mais aussi à New York, Montréal, Ottawa, Niagara Falls, à Wengen (en Suisse), à Tenerife, et un peu partout en France, le long des côtes principalement… (puis à Las Vegas, mais ça, c’était sans mes parents…)

Pour un gars de 37 ans, (ou devrai-je dire de 28 ans, puisque cela fait presque 10 ans que je n’ai plus autant voyagé), j’ai pas mal voyagé dans ma vie, surtout grâce à mes parents, et je leur en remercie, car j’ai pu vivre des moments exceptionnels avec eux, à Rueil, mais aussi un peu partout en Europe et en Amérique du Nord.

Ces dix dernières années ont été une sacrée épreuve que j’ai du vivre, et mes parents l’ont aussi eut à vivre ce moment difficile, mais maintenant, c’est fait, c’est passé, il nous a fallut dix ans pour nous en défaire…

Aujourd’hui, que nous voyageons beaucoup moins, tant eux, que moi, indépendamment d’eux… Une part de moi a un grand désire de voyage, ne serait-ce que pour relancer une certaine dynamique dans nos vies, c’est d’ailleurs pourquoi je compte repartir m’installer à Montréal. (Ça les obligera à voyager s’ils veulent me voir 😜)

Une part de moi adore voyager parce que j’ai voyagé énormément avec mes parents que j’aime énormément.

Mais une autre part de moi, regrette parfois d’avoir quitté Rueil-Malmaison.

Rueil-Malmaison, c’était ma ville Natale, j’ai côtoyé cette ville pendant une bonne vingtaine d’années… Cette ville regorge d’histoires de mon enfance.

Cette magnifique Cité Napoléonienne, que je vous conseille vivement de visiter un jour, vous pourrez y trouver le Chateau de la Malmaison (Siège de Napoléon, à l’époque) et le Parc de Boispréau, où vous y découvrirez un plus petit château, celui de sa femme, Joséphine.

Château de la Malmaison

Une part de moi, regrette d’avoir autant voyagé, parce que lorsque je vois cette photo de mon cousin et de ma cousine, aller au stade de rugby ou de foot pour aller voir jouer la ville de Toulon (équipes qu’ils adorent), je me rends compte qu’ils ont une… une certaine… j’en perds mes mots…bref, un certain lien fort qui les unis.

Je n’ai pas de lien aussi fort avec mon propre frère, et je le regrette… De plus, étant donné que je vis dans le sud de la France, sur la Côte d’Azur, nous ne nous voyons que trop peu maintenant… Si on se voit 1 semaine à Noël, et 1 Semaine l’été, c’est le maximum…

Mon cousin et ma cousine ont une très grande chance, de ne pas avoir voyagé autant dans leur vie finalement, car leur cocon familial est resté le même toutes ces années, mon cousin, ma cousine et leurs parents vivent sur le même terrain dans des maisons différentes, ce qui fait qu’ils sont toujours très proches les uns des autres, et peuvent faire des choses ensemble.

D’une certaine façon, je les envie aujourd’hui. Ce n’était pas nécessairement le cas, à l’époque où tout se passait pour le mieux dans ma vie, comme dans la vie de mes parents, mais aujourd’hui, quand je regarde leurs photos, ce lien qu’ils ont ensemble, me manque cruellement.

Et le fait d’avoir vécu toute leur vie ou presque (car mon cousin est parti pendant 5 ans je crois à Monaco) dans la même ville et de vivre près de leurs parents, dans la même propriété, fait qu’ils ont pu créer ce lien si fort, à long terme.

Pendant des années j’ai désiré partir m’installer à New York lorsque j’étais plus jeune, aujourd’hui je compte repartir à Montréal car la vie est moins chère là-bas, mais c’est surtout pour essayer de me sortir de cette situation financière dans laquelle je me trouve, Montréal me paraît plus agréable à vivre pour moi, car j’aime vivre en ville, et j’aime le froid.

J’ai toujours considéré Montréal comme, le New York Francophone… de part son architecture faite de Building ou de bâtiments faits en briques rouges, très typique de New York et de cette époque historique de “ce nouveau monde”.

Évidemment, lorsque je vais partir à Montréal, je m’éloigne de l’ensemble de ma famille, mais en même temps… Ça permettra à mes parents d’aller voir plus souvent mon frère à Paris, de venir me voir à Montréal, et de reprendre cette dynamique de voyage que nous avons perdu.

Si je veux créer cette marque de produits, c’est aussi pour pouvoir payer une meilleure retraite à mes parents, car ils méritent de pouvoir être là où ils veulent, quand ils le veulent, sans être limité par l’argent…

Mon père est un Grand Entrepreneur et un Grand Homme…

Il a ouvert 2 Restaurants dans sa vie et en même temps il était Glacier. Un marchand de Bonheur, comme il aimait s’appeler, en comparaison aux Dealers, les marchands de drogues, qui passaient dans les cités de Nanterre (pour ne citer qu’elle) où lui passait pour vendre ses glaces et ses confiseries.

D’une certaine façon, je regrette (je suis nostalgique de)toute cette époque où nous vivions à Rueil-Malmaison, et où nous vivions dans ce restaurant familial que mon père a créé pour son père, mon grand-père.

J’aimais bien le coté “Fils d’Immigré Italien” un peu à la New Yorkaise (Le Parrain) que l’on vivait à Rueil.

C’était familial, travailler dans le bar de mes parents ne me plaisait pas toujours, mais qu’est-ce que j’aimais être un “Rueillois”(c’est comme ça que l’on nous appelle, Rueillois & Rueilloises).

Cette époque me manque cruellement…

Si je n’avais pas autant voyagé, si je n’avais pas autant été obsédé par ce désire de vivre à New York, j’aurai très probablement vécu toute ma vie à Rueil-Malmaison, avec sa forêt luxuriante, la Forêt Domaniale de la Malmaison, plus communément appelé, le Bois de Saint-Cucufa (allez voir les autres photos, c’est magique!).

Forêt Domaniale de la Malmaison — Bois de Saint-Cucufa

Habitant dans le sud de la France, où tout y est très sec, j’ai du mal à me retrouver dans les forêts avoisinantes, car elles sont tellement différentes de celle que j’ai connu dans mon enfance…

Des arbres de 30 mètres de haut nous avions à Rueil… Nous étions totalement en immersion dans la forêt lorsque nous y rentrions.

C’est très probablement pour combler ce manque que je ressens face à la forêt de Rueil que je désire partir vivre à Montréal, les forêts sont pas très très loin là-bas, et elles correspondent plutôt à ce que l’on pouvait avoir à Rueil-Malmaison.

Ou devrai-je dire “Rueil, Ma maison.”

Quel sera mon avenir? À quoi va ressembler ma famille dans un avenir proche ou lointain?

Ces dix dernières années, cette épreuve que nous avons vécu tous les trois, mes parents et moi, nous a tout de même pas mal éloigné, durant un temps… Mais depuis 2018/2019, je me suis pas mal rapproché d’eux, mais surtout de mon père.

Nos embrassades et accolades quotidiennes vont nous manquer à chacun de nous.

C’est une drôle d’aventure la vie et les chemins par lesquelles elle nous fait passer…

J’ai l’impression d’être “coincé” entre deux mondes… ou trois…

Le Monde Futur, celui que j’imagine, que je désirerai pouvoir vivre, à New York/Montréal dans une grande ville, ce que j’ai toujours désiré au fond… mais qui m’éloignerai de ma famille encore plus…

Le Monde Présent, celui que je vis en ce moment, sur la Côte d’Azur, près de mes parents et où je suis proche d’eux.

Et le Monde Passé, celui où mes parents et moi, avec mon frère, vivions à Rueil-Malmaison (ou plus généralement, en Région Parisienne), et où nous étions heureux, où nous allions les dimanches de pluie au Jardin d’Acclimatation pour faire un bowling en famille… (oui, parce que les dimanches ensoleillés, ils partaient vendre des glaces dans le Parc de Nanterre et dans les Cités)…

Finalement, mon signe astrologique (auquel personne ne croit mais dont tout le monde connait le sien), le Gémeaux, dans sa symbolique représente bien un peu ce que je vis présentement…

Je vais vous le décrire d’une façon originale.

Gémeaux

Imaginez ce symbole, comme s’il s’agissait d’une Frise Chronologique… (regardez les blancs au lieu de regarder le noir du symbole). La partie (blanche) de gauche, ouvert vers la gauche, représente le Passé, la partie (blanche) de droite, ouverte vers la droite, représente le Futur, et la partie du milieu représente le Présent, enfermé entre le Passé et le Futur.

On dit souvent que les Gémeaux “vivent l’instant présent”, en fait, j’aurai tendance à dire que la case du milieu ne représente pas le présent, mais le mélange entre le Passé et le Futur, comme si deux liquides (aériens) s’interpénétraient dans la case du milieu et se mélangeaient à l’intérieur de celle-ci…

C’est pourquoi, si je devais (re)dessiner le symbole du Gémeaux, il serait le suivant :

Signe du Gémeaux 2.0

De cette façon, alors que dans l’autre symbole, la case du milieu est complètement verrouillée ne laissant aucune place pour le Passé ou le Futur ; ma nouvelle interprétation du signe du Gémeaux laisse un tout petit espace ouvert, afin que le Passé et le Futur puissent s’interpénétrer dans le Présent ; car le Présent n’est, en réalité, que l’Histoire de ce que l’on a vécu (notre Passé) avec la somme de nos désirs pour notre Futur.

Ce qui forge notre Présent, c’est la somme de nos expériences passées, avec la somme de nos désirs futurs, qui ne font que se croiser dans notre présent.

Seul le Présent compte, car votre Présent, ou devrai-je dire, ce qui se présentera dans votre Présent ne dépendra que de votre passé, de vos désirs futurs, et des actions que vous mènerez dans votre Présent (pour accomplir ou non vos désirs futurs).

Je vais m’arrêter là pour aujourd’hui. 😄

Si vous avez aimé mon article, j‘en suis heureux… Si non… Merci quand même d’avoir pris le temps de le lire! 😁

Au plaisir,
Franck.

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Franck Scuotto
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Written by Franck Scuotto

“Me donner un Titre c’est m’annihiler, en me décrivant, en me donnant une étiquette, J’annihile toutes les autres choses que je pourrais être.”

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